La blessure de l’abandon c’est quoi ?
Elle trouve ses origines dans nos expériences relationnelles passées, souvent en étant enfant et renvoie à une instabilité affective.
Elle est liée à la peur du rejet et à la crainte de ne pas être aimé et/ou accepté.
Les sentiments d’abandon sont caractéristiques d’une carence affective qui va avoir pour conséquence un manque de confiance en soi.
Elle se manifeste par des troubles du rapport à soi-même comme une mauvaise estime de soi mais aussi un sentiment de ne pas être à la hauteur.
Il y aura donc la plupart du temps des comportements excessifs dans les relations affectives.
La demande d’amour est massive et les attentes en sont démesurées.
Dans la relation, le manque d’amour occupe une place majeure et ouvre la voie à la dépendance affective car la solitude est une crainte pour celui qui subit cette blessure.
Si vous pensez souffrir d’une peur de l’abandon, sachez que ce n’est pas une fatalité et que l’on peut se libérer du syndrome abandonnique.
Grâce à un accompagnement thérapeutique adapté, vous allez pouvoir rapidement changer vos perceptions et vous sentir libéré de ce poids que vous portez depuis de nombreuses années.
La blessure d'abandon, qu'est-ce que c'est ?
Le plus souvent, c’est un ressenti vécu pendant l’enfance.
Cette blessure survient à la suite d’une absence d’un parent ou d’un proche qui a provoqué un sentiment d’insécurité.
Des émotions négatives et un mal-être profond sont souvent les symptômes de ce trouble.
Le dépendant affectif va constamment éprouver un sentiment de rejet et va inconsciemment se faire de l’auto-sabotage car il ressent des peurs trop ancrées en lui.
Freud utilise la notion d’angoisse d’abandon pour désigner le vécu précoce du bébé dès lors qu’il n’est plus en contact avec son ou ses donneurs de soin qui sont le plus souvent ses parents.
Lorsqu’il est laissé seul, la peur de l’abandon s’installe rapidement chez le nouveau-né car il se sait impuissant et incapable de survivre seul.
Si l’absence n’est pas trop longue pour l’enfant, cette angoisse s’efface dès le retour du parent. Il va progressivement apprendre la présence-absence de celui-ci afin de s’individualiser petit à petit.
En revanche si l’attente dépasse les capacités d’intégration du bébé, l’angoisse d’abandon peut créer une blessure psychique et émotionnelle durable qui se réactivera régulièrement au cours de sa vie et cela dans n’importe quel domaine (personnel, professionnel, sentimental, etc..)
N’ayez plus peur d’être abandonné.
L’amour prend une place difficile dans votre vie ? Elle est source d’angoisse, de frustration ou de contrôle ?
Vous avez peur de ne pas être aimé ou d’être rejeté ?
Vous êtes dans la séduction afin de plaire à tout prix, quitte à oublier votre véritable personnalité ?
Voici ce que va vous apporter un travail sur votre développement personnel :
Vous allez :
Trouver l’amour en vous et reprendre confiance en vous et en vos capacités
Faire de vous une priorité et comprendre que ce n’est pas les autres qui vous apportent le bonheur mais en premier lieu vous-même
Développer une autonomie affective afin de changer vos perceptions et créer par conséquent de nouvelles opportunités
Il est possible de souffrir d’une blessure d’abandon à l’âge adulte sans être en mesure d’en identifier les causes concrètes.
En effet, chaque personne possède une sensibilité particulière et donc des capacités d’intégration psychiques limitées qui lui sont propres.
Des microtraumatismes peuvent aussi suffire à créer une peur de l’abandon.
Elle se manifeste comme un état psychologique et émotionnel d’insécurité ayant des conséquences sur la vie relationnelle, mais aussi sur le rapport à soi-même.
La peur de l’abandon est aussi associée à une sensibilité marquée au rejet.
Les comportements qui ne permettent pas de combler cette faille affective ne sont pas tolérés et déclenchent souvent une colère, voire une agressivité, qui est souvent déplacée.
En réalité, la personne se retrouve en permanence confrontée à la même douleur qui sera réactivée par tout ce qui ne la rassure pas entièrement sur l’amour inconditionnel et absolu de son conjoint ou de ses proches.
La peur de l’abandon est le plus souvent associée à une faible estime de soi : si nous avons pu être, ou vivre comme abandonné, c’est sans doute parce que nous ne méritions pas autre chose.
Blessure d'abandon, comment la guérir ?
Pour vaincre un syndrome abandonnique, il existe différentes techniques qui vont vous permettre d’améliorer votre confiance et votre estime de vous.
Mais également apprécier votre compagnie, la solitude et donc mieux gérer vos émotions.
Il est nécessaire de :
Faire connaissance avec vous-même
Développer votre responsabilité émotionnelle
Vous libérer de votre colère
Se reconnecter à votre enfant intérieur
Faire connaissance avec vous-même La dépendance affective liée à une peur de l’abandon se soigne très facilement grace à un accompagnement thérapeutique régulier.
Cela commence par le repérage de certaines fausses croyances qui sont le résultat d’une mauvaise estime de vous même qui vont bien trop souvent nourrir votre peur de l’abandon.
Nos comportements sont fortement déterminés par nos croyances. Prenez le temps de vous demander comment vous vous percevez.
Si vous vous persuadez que votre bonheur ne passe que à travers l’autre, que vous n’êtes pas entier, que vous vous persuadez consciemment ou inconsciemment que vous êtes faible et/ou dépendant, il est normal que vous trouviez difficile d’affronter la vie sans compter sur l’appréciation d’autrui.
Vous êtes alors conditionné inconsciemment par le besoin de l’autre qui en devient alors une dépendance.
Différentes méthodes permettent de modifier les croyances qui vous enferme dans une vision de vous-même réductrice et dévalorisante.
En essayant d’identifier vos valeurs personnelles, vous commencerez à pouvoir vous définir selon d’autres attributs plus objectifs.
En revenant sur votre parcours de vie, sur vos réussites et vos échecs, vous serez en mesure de percevoir les qualités et les limites qui vous appartiennent et vous constituent en tant que personne.
Vous reconnaître comme une personne porteuse de qualités qui vous sont propres, indépendamment du regard d’autrui vous donnera une matière concrète pour prendre de la distance vis-à-vis de vos croyances limitantes.
Vous allez apprendre à en former de nouvelles qui soient davantage « aidantes », afin de vous soutenir et contribuer à améliorer votre estime de vous-même.
Développer votre responsabilité émotionnelleLorsqu’on souffre d’un syndrome d’abandon, on est particulièrement attentif aux retours de l’extérieur.
On a constamment ce besoin d’être rassuré, d’avoir des preuves d’amour de nos proches mais aussi de la reconnaissance du reste de notre entourage.
Dans cette dynamique, nous avons tendance à oublier que nous ne sommes pas entièrement déterminés par l’appréciation d’autrui.
L’objectif est d’élargir votre vision de vous-même en constatant les effets de votre pouvoir d’action, il s’agit de réaliser que vous êtes véritablement acteur de votre parcours de vie.
Il s’agit d’un symptôme d’un trouble de la personnalité faisant écho principalement à un attachement défaillant durant les premières années de votre vie.
Rien n’est figé dans le temps, on peut tout à fait travailler à rectifier ses données en se les réappropriant.
La résilience et le travail sur soi sont autant de méthodes qui vous permettront de vous libérer de ce poids.
En prenant du recul sur vous-même et sur votre expérience de vie, avec bienveillance et objectivité, vous progresserez sur le chemin de l’autonomie affective en activant votre responsabilité émotionnelle.
Apprenez à prendre conscience de ce qui dépend de vous et de ce sur quoi vous avez un pouvoir d’action à ce jour.
Il est très important de réaliser que des événements de vie vous ont déterminé et que vous n’êtes pas responsable de vos fragilités.
Vous avez lutté avec les moyens psychiques dont vous disposiez à ce moment là et vous n’avez pas de culpabilité à avoir sur le passé.
« Si j’avais su j’aurai fait comme si ou comme ça.. » Non, dites vous bien que vous n’étiez pas en capacité de réagir autrement à ce moment là.
Par contre, une fois que vous prenez conscience de votre blessure et qu’elle devient limitante pour vous, dans votre vie de par votre comportement ou vos choix, il en est de votre responsabilité de changer votre perception et de faire ce travail d’introspection.
Il est nécessaire que le sentiment de culpabilité se dissipe afin d’effectuer ce travail de développement personnel pour qu’il devienne une opportunité de changement afin d’avancer.
Vous libérer de votre colèreLa colère est souvent présente lorsque l’on souffre d’un syndrome d’abandon.
Elle va s’exprimer à l’égard de vos proches lorsqu’ils ne parviennent pas à combler certaines de vos attentes affectives massives.
Il est important de pouvoir libérer cette colère en l’adressant aux personnes qui sont à la source de la blessure initiale lorsque vous pensez aux causes de vos souffrances affectives.
Vous avez des choses à extérioriser et il vous appartient de vous décharger de toutes les émotions qui y sont associées.
Cela peut passer par un travail d’écriture dans lequel vous vous adressez sans retenue aux personnes concernées et par lequel vous exprimez tout ce que vous auriez voulu pouvoir leur dire.
Vous constaterez immédiatement l’effet puissant et libérateur.
Si vous ne vous sentez pas en mesure de traverser cette expérience seul, n’hésitez pas à vous tourner vers un accompagnement thérapeutique afin de vous aider dans cette démarche.
Se reconnecter à votre enfant intérieurLa peur de l’abandon ou du rejet est la conséquence d’une blessure affective qui ne peut être soignée et guérie qu’en rejouant le passé et en réparant ce qui a été atteint profondément à l’époque.
Plusieurs techniques peuvent être utilisées dans cette optique et l’accompagnement thérapeutique est nécessaire afin d’agir sur ces parties de vous encore en souffrance.
Selon votre histoire et votre degré de connexion vis-à-vis de vos parts en souffrance, l’hypnose thérapeutique peut être une méthode utile pour ramener à la conscience des événements traumatiques douloureux.
Une autre méthode efficace consiste à visualiser l’enfant que vous étiez et qui a été blessé, à lui prodiguer l’amour que vous n’avez pas reçu au moment où vous en aviez besoin.
En vous représentant l’enfant que vous avez été et en considérant sa souffrance, vous aurez la possibilité d’entrer en contact plus direct avec votre vécu passé.
Cela passe souvent par un travail préalable d’exploration et d’identification des blessures fondamentales.
C’est souvent l’aboutissement d’un travail sur soi qui vous aidera aura à vous reconnecter à vos émotions.
Quelles sont les conséquences de cette blessure non soignée ?
L’individu souffrant d’une peur de l’abandon aura tendance à être dans une quête constante de marques d’amour, de reconnaissance et dans l’attente d’une présence et d’une disponibilité inconditionnelle de la part de ses proches.
Au niveau social, les comportements de séduction sont fréquents dans l’objectif d’être reconnu et apprécié par toutes les personnes qu’il côtoie.
Deux comportements sont possibles : chercher à fuir la solitude le plus possible pour échapper à la difficulté de se retrouver livré à soi-même ou à l’inverse, se réfugier dans l’isolement pour se protéger de la douleur de la relation.
Le syndrome abandonnique renvoie à une hypersensibilité vis-à-vis de tous les comportements qui ne sont pas pleinement gratifiants d’un point de vue affectif.
En effet, la moindre manifestation de rejet de la part de l’entourage social, sera susceptible d’être très mal vécue.
Dans le cadre des relations amoureuses, la peur d’être quittée, d’être de nouveau abandonné, peut mener à une crainte de l’engagement.
La peur de l’abandon dans le couple peut également conduire à une dépendance excessive à l’autre.
La peur de l’abandon va avoir pour conséquence une dépendance affective, mais aussi la quête d’un amour idéal qui ne décevra jamais et serait à chaque instant l’incarnation de l’amour absolu et inconditionnel.
Cela explique une certaine instabilité relationnelle, où l’autre sera souvent testé quant à son amour et sa disponibilité.
Il n’a pas le droit à l’erreur et ses failles seront lourdement sanctionnées : colère et agressivité seront souvent des réponses incontrôlables et immédiates au sentiment d’abandon.
Inconsciemment il va rejeter par crainte d’être lui-même rejeté, mais surtout il va ressentir une colère noire face aux comportements d’autrui qui ne sont pas à la hauteur de ses attentes.
Comme si la blessure de l’injustice était associée à sa peine.
Comment l’autre ose-t-il nous faire (re)vivre une telle chose ?
Porter cette blessure est une source de souffrance accentuée par le fait que bien souvent les personnes ne savent pas ce qui les pousse à agir et à réagir de manière excessive voire dysfonctionnelle dans toutes leurs relations.
Si votre blessure d’abandon vous empêche de goûter à la sérénité dans vos relations affectives, n’oubliez pas que vous avez des ressources à votre disposition pour vous libérer de ce poids.
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