Phobies et hypnose un outil indispensable pour guérir 67

Qu’est-ce qu’une phobie ? Comment l’hypnose va pouvoir vous aider efficacement à vaincre vos peurs ?

Que ce soit la crainte panique des araignées ou des serpents, la claustrophobie, un affolement à l’idée de prendre un avion ou un ascenseur, la peur extrême de l’eau, mais aussi la phobie scolaire, une angoisse démesurée face à la foule, un grand nombre de ces peurs profondes viennent handicaper le quotidien de celui qui les subit.

Elles peuvent être particulièrement invalidantes pour ceux qui en souffrent et l’hypnose peut vous aider à les éliminer, en quelques séances.

L’hypnothérapie peut être particulièrement utile dans leur soulagement et vous allez ainsi vivre votre quotidien plus sereinement.

Un état à la fois relaxé et concentré lors d’une séance, permet au thérapeute d’accéder au subconscient du consultant afin de reprogrammer son esprit et de changer les pensées ainsi que les associations qui créent ce sentiment de peur panique.

Avez-vous déjà pensé à tester cette pratique ?

Posez-vous la question, comment pourriez vous vivre cette nouvelle vie sans toutes vos peurs qui viennent contrôler et handicaper votre quotidien ?

Mais une phobie c'est quoi ?

C’est une peur démesurée et irrationnelle d’un objet ou d’une situation précise. Ce sont un ensemble de handicaps psychiques apparentés aux troubles anxieux ainsi qu’aux névroses.

L’origine de celles-ci vient avant tout de mauvaises connections dans l’esprit de l’individu, il associe des choses ou des situations avec le danger, sans qu’il existe un fondement rationnel pour cette peur extrême et demesurée.

Les origines sont souvent dans le subconscient de celui-ci.

Il existe plusieures sortes de phobies dont le point commun est une crainte angoissante déclenchée par la présence d’une situation, d’un objet ou d’un animal sans caractère objectivement alarmant.

Celui qui va la vivre devra trouver tout un stratagème afin d’éviter de se retrouver face à ce qui va lui déclencher cette phobie. Selon le trouble, cela pourra devenir rapidement handicapant, s’accompagnant possiblement de TOC et d’un isolement social. L’impact peut en devenir alarmant et cette phobie prendra alors quasi toute la place dans la vie de l’individu qui la subira.

Elle est le plus souvent focalisée autour d’une peur précise et dont les symptômes anxieux qui en découlent sont récurrents.

Elle va toucher les jeunes enfants de manière non pathologique au cours de leur développement psychique et disparaissent après quelques années. Mais la pathologie rencontrée chez l’adulte peut s’installer dès l’adolescence et devenir handicapante dans le développement de celui-ci ainsi que dans son quotidien.

C’est pour cela qu’il est important d’en connaître l’origine, qui est souvent inconsciente et possiblement traumatique, afin de pouvoir éradiquer au mieux ce trouble qui en devient souvent problématique dans la vie de tous les jours.

Les symptômes

Une phobie provoque des manifestations violentes et difficiles voir impossibles à maîtriser. Cela peut impacter le quotidien et devenir rapidement handicapant pour celui qui l’éprouve mais aussi possiblement pour son entourage qui va en subir également les conséquences.

Lorsque l’on est face à l’élément déclencheur, on peut avoir une montée d’angoisse, une appréhension douloureuse, le cœur qui se met à battre rapidement et une sensation d’étouffement, voir une crise d’hystérie ou un malaise.

Il y a souvent un mélange de troubles psychologiques et physiques : démangeaisons, migraine, avoir du mal à respirer, étourdissement, etc. Des symptômes apparaissent aussi lorsque l’on pense à l’élément qui nous déclenche la phobie, même si elle n’est pas présente sur le moment. Rien que l’idée de mentaliser l’objet phobique, cela va amener à une potentielle crise car l’individu à la certitude que cela ne pourra pas se passer autrement.

On parle alors d’anxiété d’anticipation, dans certains cas, elle peut amener à une véritable attaque de panique. C’est une crise d’angoisse qui est brutale et qui peut durer jusqu’à vingt minutes.

Il y a un sentiment de peur intense, une impression de danger immédiat, parfois même la crainte de mourir ainsi que des signes physiques violents comme :

des frissons,

des sueurs,

des bouffées de chaleur,

des tremblements,

une sensation d’étouffer, de ne plus réussir à respirer,

un malaise,

des nausées ou des douleurs abdominales.

« Être Phobique » ou « Avoir une phobie » ?

Saviez-vous que ce sont deux choses bien différentes ?

Être phobique se réfère à un état psycho-pathologique, une manière « d’être » face à l’autre, enlever sa phobie à quelqu’un qui est phobique et il y a fort à parier qu’une autre se mette en place rapidement. Car dans ce cas précis cela touchera l’identité de la personne, c’est comme si elle perdait une partie d’elle qu’elle va automatiquement remplacer par autre chose pour combler le vide. Il est donc nécessaire de traiter la problématique differemment.

Avoir une phobie, c’est souvent une réaction devenue caduque à un événement dans la jeunesse dont on ne se souvient pas. La plupart du temps c’est lié à un traumatisme enfuit dans l’inconscient de l’individu qui se transforme alors, par protection, en peur démesurée.

La recherche nous démontre le fonctionnement prédictif du comportement humain, qui fait que bon nombre de nos agissements viennent de la société ou des générations précédentes. Et souvent, c’est en notre faveur, à notre avantage, car en milieu hostile, ce sont les plus vigilants qui survivent. Mais lorsque cette attitude en devient problématique, handicapante, comment faire pour désactiver une réaction quand on ne sait pas d’où elle vient ou bien lorsque nous ne sommes pas en capacité de la contrôler ?

La phobie est-elle une maladie ?

Elle est classée médicalement dans les troubles de l’anxiété, elle ne devient une pathologie que si elle gêne réellement la vie sociale, familiale ou professionnelle.

Certaines phobies n’ont pas besoin d’une prise en charge médicale, même si elles sont fortes, car elles ne perturbent pas la vie de tous les jours de l’individu et ne nécessitent donc pas de traitement dans le quotidien. Une stratégie d’évitement permet à la personne qui la subit de fuir au maximum les lieux, les animaux ou tout élément se rapportant à son malaise.

Malheureusement elle ne peut pas toujours être pratiquée : si vous souffrez d’agoraphobie par exemple, qui est une peur extrême de la foule, vous aurez du mal à toujours éviter cette situation dans votre vie quotidienne. Que ce soit en faisant vos courses, en prenant les transports, la route ou en voulant sortir au cinéma ou au restaurant, le quotidien en devient vite compliqué.

Bon à savoir : le phobie d’impulsion est un TOC, la différence est que ce n’est pas un élément extérieur qui la déclenche.

Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) va se caractériser par la présence de fixette et/ou de besoin irrésistible d’avoir un comportement ou une réaction particulière.

Les personnes qui en souffrent peuvent être envahies par des pensées récurrentes et angoissantes ainsi que des manies et des peurs plus ou moins fortes. Elles sont centrées par exemple sur la propreté, l’ordre, la symétrie. Mais aussi la peur de faire une erreur, celle de commettre des actes impulsifs violents ou agressifs, ou encore par un sentiment excessif de responsabilité vis-à-vis de la sécurité d’autrui.

Afin de prévenir ou de réduire leur anxiété, les personnes concernées effectuent des gestes ou des actes mentaux répétés, des compulsions impossible à contrôler.

Comme des rituels de rangement, de lavage ou de vérification, ces compulsions peuvent parfois durer plusieures heures chaque jour et en devenir handicapant.

Les personnes qui souffrent de TOC ont pourtant bien conscience que leurs obsessions proviennent de leur propre activité mentale, il s’agit d’une véritable maladie.

Celle-ci devient rapidement problématique dans le quotidien, qui peut même empêcher d’avoir une vie sociale, personnelle ou professionnelle normale. Environ la moitié des personnes qui en sont atteintes souffrent d’une autre maladie psychiatrique. Que ce soit les troubles de l’humeur ou des troubles anxieux, ainsi que ceux lié à des problèmes de conduite alimentaire qui peuvent s’ajouter aux TOC déjà présents chez l’individu.

Vous l’avez compris, si vous souffrez de ce trouble et qu’il devient trop limitant dans votre vie, pensez à consulter un spécialiste qui saura vous aider à avoir un quotidien plus léger.

Reprenez votre vie en main, venez faire une séance d’hypnose afin de vous libérer de ce poids.

Comment diagnostiquer une phobie ?

Souvent, on connaît bien sa problématique, dans d’autres cas, c’est notre entourage qui nous la fait remarquer.

Pour diagnostiquer un trouble phobique qui a besoin d’être soigné, les médecins s’appuient sur plusieurs critères :

Il s’agit d’une peur intense, qui existe depuis au moins six mois

Elle est démesurée par rapport au danger qui peut potentiellement exister

Elle est liée à une situation ou à un objet précis

Elle se déclenche dès que la personne rencontre l’élément qui est en cause de la crise

Elle contraint l’individu à éviter systématiquement cette situation

Elle est une source de souffrance ou de gêne importante dans la vie quotidienne de la personne qui la subit.

Si vous pensez que votre phobie répond à ces critères, vous devriez consulter un médecin pour en parler et pour vous aider.

En parallèle vous pouvez aussi faire appel à un hypnothérapeute qui vous permettra en quelques séances de vous débarrasser de celle-ci de manière naturelle et efficace.

En effet cette thérapie est un travail sur le conscient et l’inconscient de l’individu, il y aura une action en profondeur sur les éventuels blocages ou traumatismes afin de comprendre d’où vient le problème et de pouvoir l’éradiquer durablement voir définitivement.

La puissance de notre propre force de guérison

La personnalité et la psychologie de chaque individu est très influencée par l’apprentissage précoce durant l’enfance, la relation avec les parents, avec les autres ainsi que l’éducation que chacun a reçu.

D’éventuels traumatismes durant le développement peuvent être à l’origine de l’angoisse, le terrain n’est pas le même pour tout le monde, certaines personnes ont un tempérament et une personnalité plus anxieuse que d’autres.

L’hypnose est une thérapie brève tournée vers des résultats concrets et qui par conséquent va être efficace face à des situations précises telles que la lutte contre les phobies.

Elle vous plonge dans un état intermédiaire entre la veille et le sommeil, un moment agréable qui diminuera rapidement l’impact des agents stressants et permettra un travail efficace, en profondeur, afin de vous libérer de vos tensions face à votre phobie.

Le but de la thérapie est de dialoguer avec l’inconscient du client de façon à lever les blocages et à comprendre d’où vient le traumatisme. En effet, elle a pour objectif de reprogrammer l’esprit du consultant, afin de changer les pensées ainsi que les associations qui créent le sentiment de peur extrême. C’est finalement un processus qui va permettre une reprogrammation positive de vos perceptions.

L’intention principal d’une séance d’hypnose dans ce cas, est de reconstruire la confiance en soi de l’individu et de rétablir un sentiment de contrôle face à l’objet de la phobie. En effet, la hantise provoquée par l’élément déclencheur ou la situation, se caractérise avant tout par un sentiment d’incapacité à gérer ses émotions et une perte de contrôle totale sur ses réactions.

Ainsi, l’hypnothérapie peut aider l’individu à ne plus avoir peur, mais aussi lui apprendre à mieux gérer cette sensation par des techniques de relaxation autonomes qu’il va apprendre à appliquer dans son quotidien et qui va lui permettre de se sentir plus serein.

L’hypnose peut agir aux différents stades de la boucle phobique.

Il peut être proposé par exemple aux patients de se laisser envahir par la peur qui augmentait parce qu’ils luttaient contre et de la transformer en quelque chose de plus doux. L’inverse peut aussi convenir lors d’une séance, apprivoiser l’élément déclencheur à la crise et lui faire confiance. Plusieurs techniques sont possible afin de calmer le mental et de le reprogrammer de manière positive.

Accepter l’échec, la critique, le regard des autres, la vue d’un animal, accepter la foule ou les transports, etc…

On remarque que le syndrome phobique se développe toujours chez des personnes qui sont dans un contrôle à l’excès et qui n’arrivent pas à lâcher prise. Ce désir est la plupart du temps inconscient, il fait partie d’un comportement dont le but est de rassurer la personne en lui donnant toutes les ficelles du destin mais l’impossibilité de connaître à l’avance les réactions des éléments qui ne dépendent pas de lui et qui vont plonger l’individu dans une angoisse incontrôlable.

Apprendre à lacher prise peut être difficile à faire voir inconcevable selon l’individu car c’est un processus qui fait partie intégrante de son identité. Lorsque la personne conscientise que c’est plus douloureux de lutter que de lâcher, c’est gagné.

La stratégie thérapeutique sera adaptée au client, aucune peur n’est stérérotypée. Il importe de parvenir à déterminer avec le consultant les différentes composantes ainsi que les éléments déclencheurs de son angoisse profonde.

En hypnose, il y a plusieurs outils qui permettent d’accompagner les personnes qui souffrent de phobies. Le choix se fera alors selon la nature, l’origine ou la sévérité de celle-ci. Ce sera déjà la première étape, où l’hypnothérapeute vous accompagnera dans une compréhension nouvelle de cette peur extrême, tout en identifiant les liens qui vous relient à elle.

Si à la base cela est du à un événement traumatique, alors il peut être intéressant d’envisager une approche en hypnose ericksonnienne. Dans d’autres cas, on peut vous proposer une régression en âge pour comprendre à quel moment de votre vie cette peur panique s’est déclenchée. Votre hypnothérapeute pourra vous informer sur les différentes formes de régression, notamment en associé ou en dissocié afin de trouver l’origine de votre mal-être.

Un exercice en associé va vous permettre de vivre pleinement la scène et d’en ressentir les émotions. Si votre phobie est d’origine traumatique, il est alors fortement conseillé de vivre l’expérience de manière dissociée c’est-à-dire de vous voir, un autre vous, pour ne pas ressentir les émotions angoissantes qui en découlent.

Bien souvent, pour se libérer d’une phobie, il suffit de défaire ces liens, on peut alors voir celle-ci, qui nous handicape dans notre existence depuis des années, s’envoler en quelques minutes.

Un procédé dit de “désactivation d’ancres” permettra alors de ne plus relier le stimulus (guêpes, araignée, eau, foule) à la réaction (accélération cardiaque, respiratoire, hyperventilation, panique, angoisse).

Cette désactivation peut prendre plusieures formes, mais, souvent, une fois l’état d’hypnose installé, le praticien procédera à des évocations des souvenirs de réactions phobiques, accompagnés de points d’ancrages, en alternant avec des souvenirs de moments plus légers et agréables. Et progressivement, c’est cette réaction agréable qui viendra s’imposer sur la réaction phobique, la personne découvre avec quelle facilité déconcertante elle parvient à ne plus paniquer devant l’objet de ses peurs et pourra alors à nouveau vivre pleinement.

Attention, la phobie n’est pas inversée, c’est la partie panique de la réaction qui sera désactivée. Au vue de la facilité, de la rapidité et de la simplicité de la procédure, prenez rendez-vous avec votre hypnothérapeute, et libérez-vous de ce poids.

Il faut en général une seule séance pour se débarrasser de phobies simples et deux ou trois pour éliminer celles liées à des événements traumatiques.

Par la suite l’élément déclencheur de votre peur extreme fera parti intégrante de votre environnement naturel sans que cela vous procure du stress.

Une séance d'hypnose avec moi

Si vous choisissez l’hypnose pour vous aider dans votre phobie, sachez que vous êtes déjà sur la voie de la guérison. En effet faire un travail sur soi n’est pas chose facile mais en faisant la démarche, vous dites déjà à votre inconscient que vous êtes prêt au changement.

Alors une séance d’hypnose avec moi c’est quoi ?

Il vous suffit de prendre rendez-vous et de me parler de votre problème qui handicape votre quotidien.

Je suis praticienne en hypnose ericksonnienne ainsi qu’en Pnl (programmation neuro-linguistique) ou plus simplement en hypnose conversationnelle.

Pour une phobie il est essentiel de faire un travail plus en profondeur et donc de faire rentrer la personne en transe afin de faire un travail sur son inconscient.

Je conçois que l’hypnose peut être angoissante par peur de perdre le contrôle. Pas de panique, quoi qu’il arrive lors d’une séance, je serai là pour vous aider et vous guider dans votre guérison, prenez conscience que vous aurez toujours la main mise sur votre corps ainsi que votre esprit. Une hypnose c’est finalement comme un état méditatif, mi sommeil, mi reveil.

Les séances que j’effectue sont soit en présentiel à Strasbourg, soit en distensiel via une visio par téléphone.

Pour une phobie légère, une séance à distance ne pose pas de problème, par contre si cela relève d’un traumatisme il est fortement conseillé de le faire en présentiel avec le professionnel qui sera à côté de vous.

Je suis en parallèle Maitre Reiki et médium. Il se peut que pendant une séance je fasse travailler l’énergétique aussi en complément afin de vous aider de mon mieux dans votre démarche de guérison. C’est pour moi une séance plus complète car j’utilise plusieurs techniques lors du soin.

Le fait que je sois médium me permet aussi de travailler ma clairvoyance et de ressentir ou de voir certaines choses grâce à mon don extra-sensoriel.

Il m’arrive de mélanger plusieurs de mes disciplines pour faire un travail holistique sur le corps et l’esprit, il sera donc différent d’un hypnothérapeute lambda.

Je conçois que c’est une prise de décision et un cheminement difficile que de faire un travail sur soi. Si vous êtes bien accompagné et que vous apprenez à lâcher prise pour pouvoir avancer vous vous sentirez d’autant plus léger.

À vous de savoir quand c’est le bon moment pour vous.

Le développement personnel permet d’avancer dans sa vie et de se sentir un peu plus, chaque jour, la meilleure version de soi-même. Soyez en sûr, travailler sur sa phobie pour l’éradiquer va vous changer la vie, va vous ouvrir de nouvelles perspectives et vous permettra de vivre plus sereinement et pleinement.

Votre quotidien en sera changé et cela vous permettra de vous ouvrir à de nouvelles opportunités qu’elles soient personnelles, professionnelles ou sentimentales.