Le marquis de Puységur prend la suite et décrit l’état d’hypnose comme un « somnambulisme » donnant accès à des ressources internes, grâce au lien humain (entre le praticien et le patient) qui révèle une potentialité d’autoguérison, ou de mieux-être.
L’importance de la suggestion lors d’une séance avec un thérapeute à Montpellier, est dans les phénomènes hypnotiques.
Ceci est démontré par Hippolyte Bernheim vers la fin du XIXe siècle, tandis que Sigmund Freud souligne l’importance de la relation patient / praticien dans les effets thérapeutiques obtenus, une confiance et un lien sont aussi importants dans cette dynamique.
Et enfin, dans la seconde moitié du XXe siècle le psychiatre américain Milton Erickson propose de comprendre l’hypnose comme une invitation à assouplir ses mécanismes psychologiques et à réveiller ses propres ressources inconscientes.
Au cours des années 1990, les neurosciences démontrent que l’état hypnotique correspond à une activité cérébrale singulière, qui n’est ni de la veille, ni de la somnolence, ni de la distraction, mais un état de conscience modifié qui est tout à fait naturel.
La première application de l’hypnose, reste la gestion de la douleur, du stress ainsi que le travail sur les traumas.