L’égo qu’est-ce que c’est ?
L’égo est la partie humaine de l’homme qui s’oblige à tout ramener à sa propre personne.
Avez-vous remarqué que quasi personne ne va parler de l’égo ?
En effet si l’on vient à en parler, la plupart des individus pourraient prendre conscience de leur dépendance face à eux-mêmes.
Par exemple, lorsque vous faites une photo de groupe quelle est la première personne que vous allez regarder pour voir si votre image vous plait ou non ?
C’est bien vous.
L’égo : comment se construit le moi ?
Un moi sain, c’est une identification et un conditionnement vis-à-vis de certaines valeurs qui vont provenir de nos parents.
Le moi sain ne peut se construire que sur une base de lignée saine, c’est-à-dire sans blocage, sans traumatisme, sans faiblesse ni comportements ou croyances limitantes.
Étant donné que la construction de l’égo se fait grâce aux parents, qui ont leurs propres blocages et limites, qui eux-mêmes ont été conditionnés par leurs parents et ainsi de suite, le cheminement va se faire en intergénérationnel.
Je dirai que le moi sain est très difficile à concevoir car quasi à chaque fois il y a des problèmes à gérer en intergénérationnel qui vont se répercuter sur les enfants, les enfants vont le transmettre sur leurs enfants, etc…
C’est tel un arbre qui pousse grâce à un enracinement de ses racines stables et puissantes dans le sol.
Or, une majorité de personnes, actuellement, ont des manques dans la zone du soi.
Elles vont avoir des traumatismes, un manque sur le sentiment d’exister, de s’aimer et de s’accepter.
Un soi sain est donc difficilement concevable.
L’égo, maître de vos actions
Il est souvent difficile de ne pas faire jouer l’égo dans toutes les actions de votre vie.
Même pour une personne empathique ou généreuse qui va vouer sa vie aux autres, se cache une part de son égo refoulé.
Les raisons de cette générosité extrême, de cette compassion ou de cette bienveillance peuvent être difficilement identifiables car refoulées.
À partir du moment où chaque individu devient conscient de cela, l’égo n’est plus le maître de vos actions.
Le véritable « don de soi » peut alors commencer en toute neutralité.
L’égo, une mauvaise représentation de soi
Pour un bon nombre de courants spirituels, l’égo serait la représentation erronée qu’un individu se ferait de lui-même.
L’égo est souvent considéré comme une fausse personnalité constituée de souvenirs et d’expériences, il serait différent de la personnalité originelle de chaque être humain, de sa naissance ainsi que de son héritage génétique.
Cette confusion produirait une illusion qui priverait ceux qui la subisse d’une vraie liberté et les enchaînerait à des conditionnements limitants tels l’égocentrisme, l’orgueil, la vanité, l’amour-propre et toutes émotions ou comportements limitants.
Une personne qui va ouvrir sa conscience, qui va être en phase d’éveil, qui va avancer dans la spiritualité, va libérer son égo afin de pouvoir atteindre la plénitude, un épanouissement personnel total, dans le but de ressentir l’amour inconditionnel.
L’égo, votre meilleur ennemi
L’égo est fort pour créer en vous de l’auto-sabotage, de la culpabilité et des émotions négatives qui vont empêcher votre accomplissement.
La tromperie de celui-ci peut vous paraître évidente selon certaines situations de vie, cependant vos capacités de réaction ne sont pas toujours celles qu’elles devraient être.
L’égo a un pouvoir immense sur vous, même si vous essayez de le mettre de côté, il va souvent prendre le dessus et vous guider dans la mauvaise direction.
Vous n’arriverez pas à lâcher prise et à écouter votre intuition.
Votre mental aura souvent le dernier mot et va vous empêcher de vous écouter et donc d’avoir une réelle connaissance de soi.
Votre égo va souvent se manifester au-travers de votre autorité et de votre désir, bien souvent inconscient, d’imposer aux autres vos idées, vos façons de penser ou d’agir.
Chacun agit en fonction de la compréhension qu’il a de lui-même et de la critique ou du jugement de la personne qui n’est pas en accord avec ses valeurs, c’est à ce moment là que l’égo parle.
Chaque manière de penser et réaction est propre à chacun et à l’être spirituel qui est en chaque individu.
Beaucoup d’individus ne se sont pas encore suffisamment éveillés pour percevoir la conscience du divin ainsi que sa propre guérison.
Trop de pouvoir donné à l’égo va vous empêcher d’être dans l’acceptation de vous et des autres.
Il vous permettra de rester dans votre zone de confort mais votre mental prendra le dessus afin de construire une création limitante qui aura pour effet un mal-être .
Selon votre conditionnement, votre enfance, votre développement, vos expériences de vie, vous allez inconsciemment vous figer dans un référentiel de bien et de mal, tel un bagage génétique et mental ancré en vous qui va vous empêcher d’être heureux.
Vivre en pleine conscience dans l’instant présent, dans l’ici et maintenant, va effacer votre égo.
Pourquoi ?
Car l’égo se nourrit du passé, de votre conditionnement, de votre angoisse ou de vos peurs.
La dimension mentale devrait être au service de l’être.
Les conseils que l’on donne aux autres sont un exemple de l’égo, cela peut même relever de l’orgueil.
Un rapport difficile aux autres est révélateur des problèmes d’acceptation vis-à-vis de vos propres parents mais aussi de vous-même.
Quand l’égo est le centre de votre être, prenez conscience que vous ne vivez qu’à moitié.
Votre mental prenant la plupart du temps le dessus, votre vie sera dans une boucle de peurs et d’émotions néfastes qui vous empêchera de pleinement vous réaliser.
L’égo c’est aussi cette sensation de manque de confiance en vous, d’insatisfaction constante, de manque de liberté envers soi-même et de pensées négatives.
Un besoin de reconnaissance
L’égo enregistre le besoin d’amour et de sécurité sans faire face à ses propres ténèbres intérieurs ou à sa peur.
Il transforme le besoin d’amour en besoin d’approbation et de reconnaissance car il y a un véritable manque de confiance en soi.
Il va transformer le besoin d’harmonie et d’unité en besoin de briller et d’être meilleur que les autres.
Certaines personnes ont des illusions à travers leur égo, par exemple elle vont penser qu’elles ne peuvent être aimées et admirées qu’à travers leurs exploits ou leur utilité.
Une fois que ces individus en prendront conscience, car ils auront été déçus ou trahis, ils commenceront peut-être à changer leur perception et prendrons conscience du travail qu’ils devront faire sur eux.
La peur érige votre vie et l’égo va en profiter pour conditionner votre quotidien et votre auto-sabotage.
Votre aspiration à l’amour a été transformée en désir de reconnaissance, la recherche constante d’une confirmation externe qui va vous rassurer temporairement mais va vous bercer d’illusions.
Votre conscience va essentiellement se focaliser sur le monde extérieur, en vous fiant aux jugements des autres, vous allez inconsciemment nourrir cette peur de l’abandon et du manque de l’estime de vous.
Cela va porter atteinte à votre sérénité et va influencer vos choix de vie.
Votre valeur baisse de plus en plus, car vous abandonnez votre pouvoir aux forces externes qui vous jugent selon vos performances et non selon votre être véritable, celui ou celle que vous êtes vraiment dans sa globalité.
Une réalité déformée
Lorsque l’égo se met à diriger la conscience de l’âme, celle-ci va se déséquilibrer.
Il va traduire les impulsions profondes mais va aussi pouvoir les contrôler ou les refouler alors que l’âme doit travailler dessus.
L’égo est une version déformée de la réalité car il est toujours à la quête de pouvoir et de contrôle, posez-vous la question, dans vos actes au quotidien, quelles sont vos motivations réelles ?
Prenez conscience que derrière le besoin de contrôler il y a toujours une peur de perdre ce fameux contrôle.
Posez-vous la question, que se passe-t-il si vous n’aviez plus le contrôle ?
Pourquoi avez-vous tant ce besoin de tout contrôler dans votre vie ?
Quelle est votre plus grande peur ?
Affronter ses peurs profondes
Les connaissez-vous ?
Soyez conscient que vous pouvez être changeant dans votre comportement, cela va être lié à votre égo, sans même que vous vous en rendiez compte.
Vous pouvez être à la fois gentil et néfaste, donner et prendre, dominer ou subir.
Beaucoup de dons ou d’aide à la personne, de grande empathie, sont en fait un appel inconscient à recevoir de l’attention, de l’amour et de la reconnaissance de celui à qui le don ou l’aide sera faite.
Lorsque vous prenez toujours soin des autres et que vous donnez beaucoup de vous-même, vous vous faites une illusion sur votre intention première.
La domination de l’égo peut se reconnaître au besoin de contrôler les choses, par exemple, le besoin que certaines personnes ont de se comporter, vous allez adopter, vous aussi une attitude spécifique.
Pour citer un autre exemple, vous ressentirez le besoin d’être aimable et docile, vous essayez de ne jamais froisser personne, derrière ce comportement se trouve un besoin de contrôle.
« Je veux que tu m’aimes donc je ne te contrarierai pas ».
Ce comportement est fondé sur la peur de vous affirmer, la peur d’être jugé, la peur d’être rejeté et abandonné car il y a un gros manque de confiance en soi.
C’est une forme de déni de soi qui appartient à l’égo et tant qu’il érigera votre vie, vous aurez ce besoin de nourrir votre âme avec l’énergie des autres pour vous sentir épanoui et complet.
Et si vous appreniez à vous fier à vous-même et non à avoir l’approbation des autres ?
À défaut de vous sentir en tension permanente ou d’avoir une forme de pression, apprenez à avoir confiance en vous et à lâcher prise, vous vous sentirez d’autant mieux.
L’égo, différentes caractéristiques
L’égo psychique
L’égo est la conscience que l’on a de soi, c’est ce que chaque individu va percevoir de sa propre personnalité.
En psychanalyse, l’égo que l’on appelle aussi le « moi », le « je », serait chargé d’équilibrer les impulsions, le code moral et la réalité du monde.
L’égo spirituel
En spiritualité, l’égo est plutôt une entrave à l’éveil spirituel car il ne laisse pas de place à l’âme.
Il est représenté comme une illusion qui va vous empêcher d’atteindre l’essence des choses.
C’est une perception qu’il faut dépasser pour mieux voir la réalité.
Un travail sur soi est indispensable pour pouvoir lâcher-prise et transformer cette volonté de contrôle dans le quotidien en vous réconciliant avec vous-même.
En vous faisant confiance et en étant bienveillant et aimant, en commençant par vous, pour pouvoir ensuite l’appliquer aux autres.
Le travail sur soi est un véritable travail de développement personnel qui est important afin d’ouvrir sa conscience et faire évoluer son état d’esprit.
Beaucoup sont venus à croire que l’égo est essentiellement une part nuisible de la personnalité de chacun.
En effet, il va créer des comportements limitants qui vont vous empêcher de vous développer, d’avancer et de faire un travail sur vous et sur votre propre développement.
Chaque individu possède un Soi supérieur qui est altruiste, capable de se dépasser, orienté sur l’être avec des intentions positives.
Et un Moi, l’égo, qui a pour rôle de posséder et de se manifester dans le monde matériel avec des comportements limitants et néfastes.
La psychologie populaire
La plupart des individus pense que l’égo, ce qu’on appel aussi le mental est néfaste lorsqu’il prend trop de place, mais qu’il est nécessaire lorsqu’il est fort pour pouvoir avancer et se dépasser dans son chemin de vie.
Selon moi il n’est pas nécessaire et vous êtes tous en capacité d’arriver à évoluer sans lui ni sans toutes ses dérives.
Si votre égo prend trop de place, il sera alors difficile de vous fier à votre intuition, cette petite voix qui vient de votre âme et qui a souvent raison.
Il sera aussi difficile de vous écouter, vous et votre corps, de vous fier à votre pleine conscience car votre mental sera toujours mis en avant et sera toujours plus fort.
Les problématiques de l’égo
L’égo peut être un bon médiateur selon votre expérience de vie mais pas toujours.
La plupart du temps, il va aimer briller dans le matériel, il va éprouver une grande satisfaction à gagner, il aime obtenir des responsabilités mais aussi se pavaner.
La finalité revient donc toujours à la même chose : obtenir le pouvoir et le contrôle sur soi et sur les autres dans la plupart des situations de la vie.
L’abus de langage
Il faut se méfier de mon, ma, mes… qui soulève à une tendance possessive des choses ou des personnes.
Ma maison, ma réussite, mon chien, mon chat, ma femme, mon mari, ma voiture, etc…
À défaut, pour se faire plaindre et montrer son importance aussi dans la négativité : ma tristesse, mes échecs, ma souffrance, mon malheur, etc…
L’agressivité de l’égo
L’égo n’aime pas, il veut, il s’énerve, il est impatient de vouloir faire plus et d’être toujours plus.
Il perçoit ses manques intérieurs mais aussi les manques des autres, il va jouer de cela pour les critiquer ou les manipuler.
Lorsque l’individu a un sentiment d’agressivité et qu’il va abaisser les autres, il va se sentir supérieur.
La taille de votre drame est proportionnelle à la taille de votre égo.
J’apprends lentement que je n’ai pas à réagir à chaque chose qui me dérange.
J’apprends que l’énergie nécessaire pour réagir à chaque situation néfaste qui m’arrive me vide et m’empêche de voir les autres belles choses de la vie.
J’apprends que tout le monde ne me traite pas comme je veux être traité et ce n’est pas grave chaque individu est unique et je calme mes attentes.
J’apprends que le fait de ne pas réagir ne signifie pas que je suis en accord avec les choses, mais simplement que je choisis de m’élever au-dessus et de lâcher-prise.
Je choisis d’apprendre la leçon et d’avancer plus riche d’expérience.
Je choisis la tranquillité d’esprit car c’est le plus important pour atteindre la paix intérieure.
J’apprends lentement que parfois, ne rien dire dit tout.
J’apprends qu’en réagissant aux personnes ou aux situations qui me contrarient, je donne à quelqu’un du pouvoir sur moi mais aussi sur mes émotions.
Je ne peux contrôler ce que font les autres, mais je peux choisir la réaction et l’impact que cela aura sur moi.
J’apprends que la plupart du temps, ces situations ne disent rien sur moi mais que c’est simplement une projection de l’autre.
J’apprends que même si je réagis, cela ne changera rien, cela ne fera pas que les gens m’aiment et me respectent.
J’apprends que parfois il est préférable de laisser les choses aller, de laisser les gens s’en aller, de ne pas se battre ni de ne pas chercher des réponses, juste de laisser partir la situation ou la personne qui n’a pas envie de rester dans ma vie.
J’apprends peu à peu que la vie est mieux vécue lorsque l’on ne se concentre pas sur ce qui se passe autour de soi, mais plutôt sur ce qui se passe en soi.
Travaillez sur vous-même, sur votre paix intérieure et sur votre bien-être.
Ne pas réagir à chaque petite chose de la vie qui vous dérange est le premier ingrédient pour vivre une vie heureuse, saine et épanouie.
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