Le mental qu’est-ce que c’est ?
L’hyper contrôle c’est quoi ?
Si le contrôle de soi permet de vivre en société dans le respect des autres, il peut arriver que pour certains individus la notion d’hyper contrôle devienne partie prenante de leur identité, recherchant à satisfaire une certaine forme de perfection.
J’avais envie de vous en parler aujourd’hui, car je reçois beaucoup de mes clients qui justement sont dans des développements limitants ou font des choix influencés par leur mental avec ce besoin incessant de tout contrôler dans leur vie.
Le problème est que l’hyper contrôle mental mène souvent à une hyper souffrance personnelle qui va empêcher l’individu d’être heureux.
Il est selon moi nécessaire d’en prendre conscience et de le travailler si cela vous bloque dans votre vie, afin d’avancer vers un cheminement plus léger, d’apaiser l’esprit et d’évoluer vers ce lâcher prise à défaut de rester figé dans votre prison mentale.
Le mental c’est quoi ?
Le mental c’est l’ensemble des pensées et des émotions qui sont en nous et qui nous empêchent d’être dans le moment présent.
C’est l’ensemble des dispositions mentales et psychiques d’un individu, d’un esprit.
C’est tout ce qui va toucher aux états de conscience et à la psyché.
L’esprit est le principe de la pensée, c’est-à-dire l’activité intellectuelle, l’intelligence, etc…
Le mental correspond aux mémoires, à l’égo ( le Moi ) créé à partir du vécu, depuis la naissance sous forme inconsciente (mémoires, traumas, comportements limitants, peurs profondes, anxiété, etc…) et consciente qui représente nos pensées.
La mémoire surgit systématiquement de l’inconscient.
Toute pensée éloigne le sujet de l’ici et maintenant et l’empêche de vivre dans le moment présent.
Vivre en conscience, c’est apprendre à calmer le mental afin de libérer son esprit de toutes pensées négatives.
Le mental est le siège de l’intellect et du savoir.
À défaut, ce n’est pas le siège de la connaissance.
En effet, celui-ci demande un travail de dépassement de soi et donc de lâcher-prise sur l’égo.
La plupart des individus comparent et jugent sans cesse.
Ils sont souvent emportés par leurs émotions (colère, avidité, jalousie, croyances limitantes, etc…).
L’égo, c’est la conscience que chaque individu a de lui-même.
Que ce soit la perception, la personnalité, les traits de caractère ou l’intellect.
L’égo, c’est aussi le Moi, le « je » que nous employons afin de parler de nous.
L’égo c’est la conscience, celle d’être une personne, d’un individu.
Le Moi c’est quoi ?
C’est le centre de la conscience, le noyau central qui est l’expérience d’un sens d’identité, c’est finalement être soi.
C’est ce qui fait qu’un individu se reconnaît dans le miroir, qu’il peut établir un lien entre l’enfant qu’il était et l’adulte qu’il est devenu.
Le psychisme peut être apparenté à un ordinateur constitué d’un « Espace » comprenant tant les fonctions inconscientes de gestions de toute les fonctions organiques (respiration, battement du cœur, digestion, etc…), que les fonctions conscientes comme la pensée.
Le psychisme est le siège du mental, il pourrait être comparé à un logiciel d’intelligence artificielle.
Le persona est l’être que nous incarnons physiquement.
Il présente aussi un caractère qui est propre à chacun d’entre-nous.
Le psychisme c’est l’image que nous désirons présenter de nous aux autres ou à la société.
Cela peut nous coûter cher en énergie et va nous éloigner de notre propre vérité, de qui nous sommes réellement.
Le persona va donc être le masque social que vous portez et qui a pour fonction de vous mettre en rapport avec le monde extérieur, une sorte de rôle que vous jouez.
La conscience est un sentiment, « avoir bonne ou mauvaise conscience », « vivre en pleine conscience », c’est finalement le champ des perceptions mentales ainsi que des sensations de chaque individu.
Actuellement, vous respirez, cette respiration est réalisée sans votre intervention et automatiquement.
La respiration est actuellement hors de votre conscience, de votre mental puisque vous n’avez pas besoin d’y penser, c’est un mécanisme qui est automatique.
Si vous vous efforcez d’en ressentir toute les sensations ( la sensation de l’air qui entre dans vos narines, le rythme de votre respiration ou la fraîcheur de l’air que vous respirez ), vous avez alors effectué votre respiration en conscience, c’est finalement vivre dans l’instant présent.
Cette sensation devient une pensée unique sur laquelle vous pouvez fixer votre pleine concentration.
Le mental se sert de vous et vous vous êtes inconsciemment identifié à lui, il fait finalement parti intégrante de votre identité.
Sans que vous vous rendiez compte que vous êtes pleinement dépendant et esclave de ses propres volontés.
C’est finalement un peu comme si vous étiez possédé sans le savoir.
La liberté commence lorsque vous prenez conscience que vous n’êtes pas cette identité qu’est votre mental c’est-à-dire le penseur.
En sachant cela, vous pouvez alors le surveiller et ainsi apprendre à le comprendre et à le dompter.
Dès l’instant où vous vous mettez à l’observer, un niveau plus élevé de conscience sera activé et vous comprendrez petit à petit qu’il existe autre chose, au-delà de la pensée.
Une voix, une intuition que vous allez pouvoir apprendre à écouter et qui se présentera que lorsque vous allez pouvoir mettre votre mental de côté.
Vous réaliserez aussi que toutes les choses importantes comme la beauté, l’amour, la créativité, la joie et la paix trouvent leur source au-delà de votre mental.
Et ce processus vous permettra alors de mieux vous connaître et ainsi de vous éveiller.
Apprendre à apaiser le mental c’est laisser de l’espace afin de trouver la sérénité et ainsi gagner la paix intérieure, dans le but de ressentir un mieux-être en profondeur.
L’hyper contrôle c’est quoi ?
Cette notion implique un contrôle des situations, que ce soit dans le travail ou/et dans la vie personnelle, dans les relations qu’elles qu’elles soient ou dans des comportements personnels comme les émotions, l’alimentation, le physique, les pensées, les réactions, etc…
Le perfectionnisme est souvent associé à l’hyper-contrôle forçant la personne à poursuivre ses efforts afin d’atteindre un idéal.
Cela peut rapidement devenir limitant pour soi mais aussi nocif pour l’entourage.
L’hyper-contrôle, c’est la tendance à vouloir tout contrôler dans sa vie, que ce soit dans le domaine personnel, professionnel ou sentimental.
C’est généralement un signe de manque de contrôle qui se situe à l’intérieur de soi mais aussi l’alerte d’une souffrance profonde et de bon nombre d’émotions négatives.
Afin d’éviter de perdre pied ou d’avoir la sensation de ne pas contrôler la situation, les personnes ayant un déficit narcissique exercent un hyper contrôle tant dans leurs émotions que dans leurs actes du quotidien, mais aussi sur tout ceux qui les entourent.
La perte d’estime de soi et de manque de confiance en eux mêmes se répercutent alors sur l’extérieur, par une volonté de tout contrôler même les choses les plus insignifiantes de leur quotidien.
Vivre avec des personnes qui sont dans l’hyper contrôle peut s’avérer être un enfer relationnel.
En effet, ces personnes exercent leur pression selon leur niveau d’angoisse personnelle.
Elles peuvent faire des montagnes russes émotionnelles passant du chaud au froid sans que l’autre ne comprenne pourquoi.
Leur tempérament sera calme et serein lorsque l’environnement ou les personnes qui graviteront autour d’elles seront sous leur influence et ne les mettront pas en danger.
Inversement, leur tempérament sera instable voir disproportionné, colérique voir agressif, pouvant se refermer complètement aux autres en prenant la fuite, lorsqu’elles perçoivent des situations comme dangereuses.
Que ce soit à un moment où elles ne semblent plus avoir le contrôle sur l’environnement ou avoir cette notion de dépendance et de pouvoir qui n’agit plus sur l’autre.
Les personnes dans l’hyper contrôle sont dans un état émotionnel très vif, au bord du clash intérieur lorsqu’une situation leur échappe.
Ou dans la colère pour montrer que ce sont elles qui gouvernent, dans la gentillesse pour faire passer le message aux autres de ce qu’ils leur doivent (obéissance et manipulation).
Il y a une forme d’enfermement personnel et de non connaissance de soi que de vouloir tout maitriser, que ce soit dans sa vie ou dans celle des autres.
Le problème est que, toutes les relations en deviennent toxiques car à défaut de contrôler et de maîtriser leurs propres émotions et angoisses, les personnes dans l’hyper-contrôle cherchent à avoir la main mise sur les situations et les personnes qui les entourent.
Or, c’est bien un déficit intérieur et non extérieur qui pose problème, le problème va donc se régler en faisant un travail sur soi.
Car finalement c’est lié à des blessures profondes : peur de l’abandon, manque d’estime, manque de confiance en soi.
Perdre , c’est être abandonné par les autres ou être dans l’échec, chose inconcevable pour quelqu’un qui est dans l’hyper contrôle.
La notion de perte fait partie de la vie, que ce soit pour une personne, pour une expérience, qu’ils soient positifs ou négatifs les aléas font que cela fait partie du cheminement de chaque être humain.
On peut perdre un lien par volonté, par nécessité, par causes extérieures sans que cela pose un réel problème vital et conduise à une dislocation intérieure.
Lorsque les évènements vous atteignent intérieurement, c’est qu’il y a une résonance, une fragilité, cela se reflète en miroir en vous.
C’est alors intéressant de se poser la question : pourquoi cela me touche autant ?
Quelles blessures et émotions cela génère chez moi ?
Le syndrome abandonnique entraine de grands déséquilibres chez les individus qui en portent le stigmate.
Ces déséquilibres sont d’ordre émotionnels, sous forme d’angoisses, dont le sujet peut ressentir jusqu’à son propre effondrement.
Cela touche son identité et son intégrité, comme si finalement il n’était plus personne.
Mais c’est un schéma d’illusions que l’individu dans l’hyper contrôle produit dans sa propre réalité.
Ce ne sont finalement que des images et des projections mentales créées de toute pièce et qui sont liées à toutes ses peurs profondes.
Le sentiment de peur de l’abandon est une émotion liée à la peur de ne plus être aimé.
Cette peur n’est pas censée prendre des proportions extrêmes.
De base, cette peur vient de la mère qui donne la vie à son enfant.
Lorsque celui-ci se sent et est en sécurité affective et physique, la peur de l’abandon ou du rejet n’a pas lieu d’être.
Cependant, si le parent est porteur de cette angoisse ou de cette peur, inconsciemment elle va la reproduire sous d’autres formes (rejet, manque d’amour, violences, dévalorisation, chantage).
L’enfant va s’imprégner du message qui est délivré et qui souvent, sert au parent lui-même, afin de brouiller ses propres pistes.
L’enfant n’étant pas en mesure de saisir les tenants et les aboutissants de ce qu’il se passe, il s’approprie ces sentiments tels que le parent lui renvoie.
Un processus de construction narcissique sain sera : « j’ai de l’amour pour moi puisque je suis aimé ».
Ce processus se normalise vers une valorisation personnelle positive, engendrant de la confiance en soi afin d’avancer sereinement face aux évènements de la vie.
Hors, s’il y a un doute sur l’amour que nous porte notre mère, le processus narcissique devient obsédant, créant d’énormes angoisses.
Les individus qui sont dans l’hyper contrôle devraient aller chercher le lien de leur relation à leur propre mère, comprendre la réalité des faits mais surtout inverser le processus qui leur fait croire que sans cet amour déclaré, montré ou pas, ils n’existent pas.
Car le véritable lien et signe d’amour est en nous dans notre âme et non à travers quelqu’un.
Couper le cordon avec la mère, c’est prendre toute la dimension du cadeau qui nous est donné de vivre notre propre existence.
Chacun est libre et entier de cheminer où bon lui semble.
Le sentiment d’amour est celui que vous allez faire éclore en vous puis dans votre vie, un peu plus chaque jour.
Le détachement personnel lié au passé ainsi qu’aux histoires générationnelles et ancestrales libèrent votre âme et tout votre être de la peur et des angoisses.
Lorsque l’on accepte de voir que l’Amour est partout autour de nous et aussi en nous, toutes les émotions et projections produisant des angoisses et des peurs disparaissent.
Et ainsi le besoin de contrôle sur son environnement disparait lui aussi petit à petit puisqu’il est le produit des émotions et du mental que l’individu va créer.
Les personnes qui sont dans l’hyper contrôle devraient de mon sens engager des soins auprès de thérapeutes, si ils en ressentent l’envie ou le besoin, afin d’avancer dans leur cheminement.
Dans le but de mettre un terme à ces dysfonctionnements toxiques qui les limitent dans leur vie.
En effet, cela peut impacter leur santé mais aussi les isoler d’un point de vue relationnel.
Face à quelqu’un qui est dans l’hyper contrôle constant, garder son pouvoir personnel bienveillant, son calme, sa sérénité et sa lucidité, agit sur l’emprise du pouvoir de l’autre.
En ne montrant aucun signe de peur ou de soumission, vous envoyez le signal qu’il n’y a pas de danger réel pour la personne qui est en face de vous et qui est en souffrance.
Cela ne mettra pas un terme aux problématiques de ces personnes mais cela vous évitera d’en faire les frais.
En renvoyant de façon bienveillante l’information que vous n’êtes pas là source du problème, ni la cause, vous suggérez à la personne dans l’hyper contrôle de regarder en elle et de s’interroger sur ce qu’elle produit dans son environnement personnel, social ou professionnel.
L’hyper contrôle est le symptôme d’un déséquilibre intérieur d’amour.
Le but unique est de calmer des angoisses profondes, qui n’ont de liens qu’avec la personne qui les produits.
Il est intéressant d’approfondir ses blessures ouvertes et souvent inconscientes auprès de thérapeutes, que ce soit par l’hypnose sur des traumatismes d’enfance ou en hypnose spirituelle sur des libérations karmiques, des mémoires toxiques ancestrales afin d’en trouver l’origine.
Et de cicatriser cette blessure pour retrouver une vie équilibrée, saine et épanouie qui va vous amener à votre propre guérison.
» Ceux qui ne savent pas qu’ils marchent dans l’obscurité, ne verront jamais la lumière « .
» Ce n’est pas la force du corps qui compte, mais la force de l’esprit « .
Tourner la page ne veut pas dire oublier, cela veut seulement dire que vous choisissez d’être heureux au lieu d’être blessé.
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